Découvrez notre nouvelle rubrique intitulée #dans l’intimité des influenceurs, nous vous ferons découvrir le portrait d’un #Top #Influenceur français chaque mois.

Nous lançons le coup d’envoi de cette nouvelle rubrique avec l’influenceur Laurent Bour , fondateur du Journal du CM qui nous dévoile ses hobbies et intérêts en dehors des réseaux sociaux.

@LaurentBour 

 

1 – Quel est votre réseau social préféré ?

Je répondrai Twitter sans hésiter car on est encore dans un réseau social ouvert qui ne nécessite pas d’investir pour se rendre visible auprès de sa communauté. Concernant la veille, il reste incontournable et permet d’interagir rapidement sur l’actualité.

Le fait d’être dans l’instantanéité privilégie également les échanges avec les marques ou les structures proposant un service client via le réseau social. Il n’est pas rare d’avoir une réponse rapide à un problème quand le mail n’est plus un levier efficace dans l’échange.

Enfin je constate qu’il apporte beaucoup aux étudiants et pour la recherche d’emploi ou de stages, et ça c’est un point intéressant à soulever pour ceux qui cherchent à se positionner. Linkedin n’est pas le seul réseau à emprunter.

 

2 – Quand vous n’êtes pas connecté, quels sont vos hobbies ?

Quand je ne suis pas connecté, je fais du montage vidéo en travaillant sur l’aspect formation courte, les tutoriels (bientôt pour le Journal du CM au passage) et je décompresse de temps en temps sur des jeux vidéos.

Je tâte aussi un peu la photo avec un EOS 700D et de bons objectifs en amateur. J’ai par ailleurs un drone Mavic Pro qui est très compact pour pouvoir l’emmener partout et pour me former aux prises de vues tout en appréciant les lieux visités… car ça incite à la découverte.

J’aime beaucoup voyager également. Les Etats-Unis, Madagascar, l’Afrique du Sud, différentes îles…. sont des destinations assez récurrentes chez moi.

 

3 – Qu’est-ce qui vous motive/ vous plaît le plus dans votre métier ?

 

Beaucoup de choses, mais en voici 3 principales :

  1. La liberté de mouvement, pouvoir faire des erreurs pour apprendre et la diversité des tâches. J’assure pas mal de formations, je travaille sur des missions à distance ou chez le client, longues ou courtes selon les objectifs à atteindre et je travaille aussi pour le blog en parallèle, ce qui est assez difficile quand on souhaite concilier tout ça ensemble.
  2. Si je devais soulever un point que je trouve riche dans mon métier, c’est le démarrage d’un projet, d’une mission… surtout quand on démarre de zéro et que l’on doit atteindre un objectif précis. Quand vous parvenez à l’atteindre alors il y a une certaine satisfaction, mais l’envie rapide de passer à autre chose cependant. Ce que j’aime ce sont les périodes de démarrage, avant d’entrer dans une routine.
  3. La rencontre ! qui est au cœur de l’expertise que j’ai développé au fil des années ; le community management de terrain ou comment partir à la rencontre de sa communauté. Il y a 5 ans personne n’en parlait et le CM était alors perçu comme une personne coincée entre un clavier et un écran, l’œil rivée sur Facebook et Twitter.

J’ai souhaité ainsi élargir ce rôle à l’externe, en amenant une dimension d’engagement bien plus forte que celle gagnée au travers des réseaux sociaux, qui reste à mon sens encore très volatile. J’ai eu l’occasion d’écrire plusieurs fois sur ce sujet dont une fois sur le blog Webmarketing&Com et ça avait suscité un tel engouement de la part de CM de la France entière que je me suis dit « il y a quelque chose à faire sur ce créneau »

J’ai eu des CM par téléphone, de nombreux commentaires privés etc… et ce fût pour moi une confirmation que la suite logique du métier était là pour atteindre un véritable engagement. Regardez aujourd’hui avec la portée Facebook qui peu à peu disparait… ça prendrait alors tout son sens de rencontrer sa communauté. Ça me ferait plaisir de le développer pour Brandwatch à l’occasion.

 

4 – Qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever chaque matin ?

 

Aujourd’hui c’est l’apprentissage et la découverte… hier c’était les résultats, la performance de ses posts etc… A ce jour ça n’a plus aucun intérêt pour moi, car c’est un cercle vicieux qui mène nulle part sans vision ou des objectifs précis. Pourquoi toujours vouloir faire plus, gagner plus, être vu etc…

Beaucoup d’internautes veulent vivre une forme de compétition, comme être l’influenceur en tête d’affiche, être celui qui sera le plus relayé, avoir la plus grosse communauté et j’en passe. Aujourd’hui si j’ai à manger dans l’assiette, un toit et de quoi payer mes factures tout en me faire plaisir ça me va. Je peux par contre travailler 10/14 heures par jour mais je reste dans l’équilibre tant que j’y prend du plaisir.

Mon seul regret est de ne pas pouvoir répondre à toutes les sollicitations que je reçois par mail ou via messenger. Ça représente chez moi plus de 100 messages par jour (hors pubs) et c’est parfois frustrant de ne pouvoir aider tout le monde.

Alors j’ai décidé de ne plus me lever avec un « faux » sentiment d’urgence, mais avec l’envie d’apprendre, de découvrir, de faire ce que j’aime et d’être à l’écoute de ma communauté pour m’améliorer… et j’ai aussi du plaisir à voir que les autres font de belles choses et qu’ils ont réussi grâce à leur passion. J’ai vu les débuts de Creapills, de Siecle Digital etc… et de voir où ils sont parvenus aujourd’hui c’est un vrai plaisir pour moi.

Je n’hésite pas à les prendre comme exemple dans mes formations et montrer que l’on peut réussir avec une passion comme moteur et de la persévérance.

 

 

5 – Si demain vous gagniez une somme qui vous permette de ne plus travailler le restant de votre vie, que feriez-vous de vos journées ?

 

Je distribuerai cet argent de manière équitable ou je l’emploierai pour de bonnes œuvres… et ensuite je recommencerai à travailler pour ne pas perdre la valeur des choses. Il y a une satisfaction à acquérir un bien quand vous avez travaillé dur pour l’obtenir. Quand j’ai acheté mon premier appartement ce fut une satisfaction, ma première voiture… et même mon premier Mac idem.

Après je ne dis pas qu’on ne peut pas gagner de grosses sommes d’argent à la sueur de son front… mais ce n’est pas moi et ça ne me ressemblerait pas.

 

6 – Qui ou quoi vous inspire ? (Entrepreneurs, personnalités artistiques : chanteurs, artistes…, philosophe, films, livres …)

 

Ce n’est pas forcément quelqu’un mais ce que peut être quelqu’un ! En l’occurrence l’humilité est ce qui m’inspire le plus, et ce n’est pas le comportement le plus simple à acquérir.

Je peux parler d’un grand artiste qui abandonnerait la notoriété pour vivre sa passion, je dirais alors respect… quelqu’un qui démarre de zéro sans aide et construit un empire tout en restant dans l’équilibre, je lui donnerai aussi mon respect. Ceux qui vivent pour les autres, c’est encore pour moi une source d’inspiration profonde.

Quand des gens me critiquaient je tentais de ne rien dire et je laissais passer, bien que pourtant j’aurais pu soulever chez eux de nombreux travers, mais à quoi bon et dans quel but ? J’accepte de ne pas être parfait, ce qui signifie faire des erreurs… et si personne n’en fait et bien well done.  

Je pense que la personne la plus juste me jugerais avec une réelle équité et des conseils avisés… mais où se trouve-t-elle ? quant aux critiqueurs c’est souvent des jalousies cachées. Ainsi je préfère de très loin la personne qui me donnerais des conseils avisés pour avancer et être meilleur, que de m’enfoncer.

Ainsi l’humilité reste ma source d’inspiration si je puis dire ainsi… tout en affirmant que je ne suis pas parfait.

Retrouvons-nous le mois prochain pour un nouveau portrait.