Comme beaucoup de personnes, je développe des allergies tout au long de l’année, et quand cela se produit, je remarque que je me sens beaucoup plus mal qu’au cours des mois précédents. Je commence toujours à sentir une rechute en avril, et à l’approche de l’été.

Cela m’a fait réfléchir : je ne dois pas être la seule à souffrir du rhume des foins et à m’en plaindre, et je voulais enquêter plus avant sur ce phénomène. Il y a certainement des leçons à tirer de l’étude des discussions en ligne sur les allergies.

Voici trois choses que j’ai découvertes en examinant les données :

1. Les périodes de l’année où nous nous plaignons

J’ai parcouru les archives de Brandwatch jusqu’en 2014 pour décomposer les mentions de « rhume des foins » (hay fever) par mois sur quatre ans.

Comme on peut le voir ci-dessous, les gens souffrent de rhume des foins (ou d’allergies connexes) toute l’année – mais on observe des pointes nettes dans les volumes de conversations entre mars et août.

Pour mieux comprendre la conversation sur le rhume des foins, je me suis penché sur les différents types de pollen et les moments où ils sont actifs.

En combinant ce qui précède et ce qui suit, nous observons que les personnes concernées s’expriment plus entre la saison des pollens d’herbes et de mauvaises herbes que pendant la saison de pollens des arbres.

La saison des allergies : à quel moment les différents types de pollen sont-ils actifs ?

Type de pollen Début de la saison
Pollen d'arbres Début mars
Pollen d’herbe Mai
Pollen de mauvaises herbes Juillet
Pollen d’ambroisie Fin août
Source : Womens' Health

2. Comment nous nous préparons aux attaques

De manière surprenante, les personnes allergiques ont tendance à faire des recherches sur le rhume des foins un mois avant la haute saison pollinique. Il semble que chacun se prépare à l’inévitable : éternuements, écoulements nasaux, démangeaisons des yeux, et cherche à savoir quand arrivera la saison du rhume des foins, quel type de pollen vole et comment combattre au mieux son allergie pour les mois à venir.

Il semble que les termes « rhume des foins » soient particulièrement recherchés entre avril et mai, en prévision de la saison à venir des pollens d’herbe.

3. Comment nous traitons nos symptômes

Lorsque je parle à ma famille, à mes amis et à mes collègues, ou même lorsque je m’informe sur Internet de nouveaux remèdes pour lutter contre le rhume des foins, j’obtiens des réponses très diverses. Certains conseillent de prendre un spray nasal pour lutter contre les démangeaisons aux yeux et les écoulements nasaux, d’autres recommandent d’acheter des comprimés pour se débarrasser de tous les symptômes. Mais je ne peux pas demander à tout un chacun de me fournir ses remèdes.
J’ai segmenté les données de tous ceux qui parlent du rhume des foins selon les divers symptômes abordés et les médicaments associés.

J’ai constaté que les éternuements sont le sujet dont on parle le plus (ils représentent 64 % de la conversation autour des symptômes catégorisés) et que le remède le plus courant pour tous les symptômes est la prise de comprimés (61 %). Il est intéressant de noter que les personnes allergiques subissent des démangeaisons oculaires et un écoulement nasal en même temps, et qu’elles utilisent un vaporisateur nasal pour remédier aux deux.

Si les vaporisateurs nasaux ne semblent pas très efficaces dans les cas d’éternuements, ils soulagent apparemment les problèmes oculaires et nasaux de nombreuses personnes.

A quoi ces données peuvent-elles servir ?

Savoir comment les gens parlent de leur expérience du rhume des foins peut aider les compagnies pharmaceutiques à adapter leurs communications afin de répondre directement aux besoins et aux points faibles du public. En combinant les données search, social, sales et celles relatives au pollen, il est plus facile de planifier le rythme des publicités, des messages et des moyens de se connecter avec l’audience.

Enfin, en regardant la date d’aujourd’hui et les graphiques ci-dessus, je suis obligé de vous avertir : la saison du pollen est là !