Etude de marché primaire ou secondaire
Les études de marché se divisent en deux catégories distinctes : primaire et secondaire, également connues sous le nom de field (terrain) et de desk (bureau) (bien que cette terminologie semble dépassée, de nombreuses recherches primaires pouvant être effectuées depuis votre bureau).
Recherche primaire (interne)
Une étude de marché primaire est une étude que vous effectuez vous-même. Cette démarche inclut l’organisation de vos propres groupes de discussion ou la réalisation de sondages. Son nom fait référence au déplacement effectué « sur le terrain » en vue d’obtenir des données.
Recherche secondaire (externe)
L’étude de marché secondaire est une étude menée par d’autres personnes, et que vous souhaitez utiliser. Il peut s’agir d’études réalisées par des chercheurs ou de données financières publiées par des entreprises.
10 méthodologies pour faire une étude de marché
Les méthodologies qui suivent couvrent les deux domaines. Celles que vous voulez utiliser dépendront de vos objectifs. Lisez la suite et voyez ce qui vous convient le mieux.
Groupes de discussion (ou panels)
Un concept simple mais qui peut se révéler difficile à mettre en pratique.
Vous rassemblez plusieurs personnes dans une pièce, vous les enregistrez et les interrogez sur le sujet qui vous intéresse. Pour certains, il s’agira d’idées de nouveaux produits, pour d’autres, d’opinions sur un candidat politique.
L’organisateur tentera ensuite d’extraire des insights à partir de ces discussions, ou de s’en servir pour se faire une idée du point de vue de la société dans son ensemble sur un sujet précis. En général, les participants sont choisis en fonction de certains critères, comme les facteurs démographiques, les centres d’intérêt ou la profession.
La force d’une telle méthode réside dans la conversation naturelle qui peut avoir lieu entre les participants (si la discussion est mise en place dans les règles).
Par rapport à un questionnaire ou à un sondage comportant un ensemble rigide de questions, un groupe de discussion peut se lancer sur des tangentes que l’organisateur n’aurait pas pu anticiper (et, pour lesquelles il n’aurait pas de question). Ces digressions peuvent être une bonne chose dans la mesure où des sujets inattendus surgissent, ou une mauvaise chose si les objectifs de la recherche sont de répondre à une série de questions très particulières.
Il est important de reconnaître la nature de la discussion comme un facteur susceptible de fausser les données résultantes. Les groupes de discussion peuvent encourager les participants à parler de choses qu’ils n’auraient peut-être pas abordées autrement, ces derniers étant susceptibles d’être influencés par les autres membres du groupe ou par la présence du chercheur. Cette observation s’applique également aux entretiens individuels non structurés.