La place de la RSE dans les conversations en ligne des Jeux d’été
Par Danaé Sibille11 juil
L’année 2020 ayant été un ouragan de chaos imprévisible, il n’est pas surprenant que beaucoup d’entre nous souhaitent tourner la page.
Nous avons d’ailleurs détecté 2 millions de mentions en anglais décrivant 2020 comme une année « à oublier » (publiées entre le 1er janvier et le 28 septembre 2020).
En utilisant notre plateforme de social listening Consumer Research pour identifier des conversations liées aux fêtes de fin d’année, nous avons également observé que les consommateurs essayaient « d’accélérer 2020 » en préparant dès à présent les célébrations de Noël.
Voyons ce que racontent les données.
C’est déjà Noël
En examinant les mentions relatives aux fêtes de fin d’année depuis mars, nous avons constaté que les consommateurs planifiaient déjà Noël. Certains ont même déjà commencé à faire leurs achats !
En comparant la période allant du 1er mars au 15 octobre 2020 avec la même période en 2019, nous avons observé une augmentation de 25 % des mentions en français sur Noël publiées en ligne.
Volume de mentions publiées en français sur Noël
Quel est le moteur des conversations ?
Pour faire court : il s’agit du Covid-19.
En analysant les données en anglais au cours des six derniers mois, nous avons trouvé 1 million de mentions relatives aux effets du Covid-19 sur la période des fêtes et 851 000 sur l’impact de la pandémie en termes de visites familiales pendant les vacances de fin d’année.
Les gens n’ont pas hésité à prendre la parole pour décrire la façon dont ils préparaient cette période. Nous avons également constaté que de nombreuses personnes souhaitaient tirer le meilleur parti possible de leur pouvoir d’achat saisonnier,
Au cours des six derniers mois, nous avons détecté 576 000 mentions relatives aux achats de Noël auprès de commerces de proximité ou de marques indépendantes. Les gens font ou demandent en effet des recommandations bien plus tôt que les années précédentes, générant beaucoup de discussions sur l’impact dévastateur du Covid sur les petits commerces locaux et indépendants.
Nous avons également constaté que la distanciation en période de shopping chargée était une préoccupation majeure pour de nombreuses personnes, avec 188 000 mentions (sur 6 mois) faisant état d’achats de Noël précoces pour éviter les foules de fin d’année.
Des économies sur toute la ligne
L’autre raison probable pour laquelle les gens préparent les fêtes de fin d’année si tôt est qu’ils souhaitent en répartir le coût.
Nous avons utilisé Brandwatch Qriously pour interroger 3 826 personnes basées en Allemagne, en Australie, en Chine, en Espagne, en France, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis pour en savoir plus sur leurs dépenses de fin d’année.
Il ressort de cette enquête que la majorité des répondants (54 %) prévoient de dépenser moins cette année qu’en 2019. Par ailleurs, 36 % des personnes interrogées s’attendent à dépenser à peu près la même chose et seulement 10 % disent qu’elles prévoient de dépenser plus.
Malgré ce constat plutôt morose, les retailers français peuvent tout de même garder une lueur d’espoir puisqu’un peu plus de la moitié des consommateurs français (52 %) ont déclaré penser dépenser pareil qu’en 2019.
Les gens n’ont qu’une envie : passer plus de temps en famille pendant les fêtes après une année incroyablement difficile. Les retailers doivent s’attendre à ce que le public fasse ses achats de Noël très tôt et peuvent a priori faire une croix sur le boom des ventes (en ligne ou en magasin) habituellement observé vers la fin de l’année.