Télémédecine
S'ils ne sont pas entièrement nouveaux, la télémédecine et les soins de santé virtuels constituent des thèmes intéressants au sein de ce secteur, dans la mesure où ils évoluent rapidement. Cet aspect de l'industrie de la santé et la conversation qui l'entoure sur Twitter ont connu un nouvel élan suite à l'irruption de la pandémie.
Pour le dire autrement, 2020 a été l'année où la télémédecine a fait une percée auprès du grand public et 2021 celle de sa normalisation.
Les difficultés inhérentes à ce secteur se sont rapidement manifestées et peuvent se résumer en un seul mot : infrastructures. Les cabinets médicaux et les hôpitaux ont en effet dû renforcer rapidement leurs équipes informatiques, mettant en lumière le besoin de formations internes pour mieux préparer les professionnels du secteur à utiliser le matériel et les logiciels nécessaires. Et il ne s'agit là que d'un aspect de l'équation. Les patients ont dû à leur tour se familiariser avec les mêmes applications et appareils. Il est désormais admis que l'accès à l'internet à haut débit est une nécessité absolue pour les soins de santé virtuels (quelque chose nous dit que le secteur de l'éducation doit ressentir la même chose).
La télémédecine et les soins de santé virtuels ont connu une renaissance l'année dernière, et les données montrent clairement qu'une « nouvelle normalité » a été établie dans ce domaine.
Santé mentale
Contrairement à la télémédecine et aux soins de santé virtuels, la santé mentale fait partie de notre sensibilité collective depuis un certain temps. Néanmoins, le débat qui entoure ce sujet, et plus particulièrement les récits positifs ou de mise en garde qui en découlent, connaît une évolution rapide.
Le langage et la terminologie qui s'y rapportent ont en effet été créés pratiquement du jour au lendemain du fait de la pandémie et de ses effets sur la santé mentale du public. De nouvelles expressions telles que « doom scrolling » (consultation excessive d'actualités négatives) et « trauma dumping » (déballage de ses traumas auprès de tiers) sont passés d'une situation quasi inexistante ou marginale au centre même du discours sur la santé mentale.
Ces nouveaux enjeux seront des obstacles de taille en 2022, mais il y a encore de l'espoir. Les données montrent comment des marques qui n'opèrent pas directement dans le domaine de la santé mentale peuvent faire une différence significative.