Les français, les moins optimistes pour le futur

Pour en savoir plus sur l’évolution de l’état d’esprit général pendant l’épidémie du Covid-19, nous avons mené un sondage Qrioulsy auprès de 9 446 adultes en France, Allemagne, Italie, Espagne, UK, US, Australie et en Chine via leurs smartphones et tablettes.

Nous avons observé que, malgré la crise sanitaire, globalement l’optimisme était le sentiment le plus répandu. En France cependant, on a observé presque autant d’optimistes (37%, le pourcentage le plus faible à travers tous les pays) que de personnes déprimées (36 % ).

Pas étonnant si l’on prend en considération que le pic de l’épidémie n’a pas été encore été atteint au moment du sondage.

Autre observation plus encourageante, c’est en Chine, le pays le plus avancé dans cette épidémie globale, que l’on enregistre le plus d’optimisme ( 56 % des répondants). Ce qui laisse présager qu’une fois le virus maitrisé, l’optimisme devrait regagner les nations du monde. En attendant, il reste encore beaucoup de travail à faire.

Le retour à la normale

Mais qu’en est-il de l’optimisme quant aux délais de déconfinement ? Dans le même sondage Qriously, nous avons demandé aux répondants quand pensaient-ils que les choses retourneraient à la normale.

Cette question est importante car elle permet d’évaluer comment les consommateurs voient et planifient l’avenir. Une personne réagira différemment si elle pense que l’épidémie se terminera dans un mois ou un an.

Sans surprise, compte tenu de leur niveau d’optimisme, la Chine compte le plus de personnes s’attendant à un retour à la normalité d’ici un mois, soit 29% des répondants.

Globalement, chaque pays, a enregistré 3 à 6 mois comme réponse la plus populaire. En moyenne, 41 % des répondants ont choisi ce délai (24 % en France).

Encore une fois, c’est en France qu’on observe le moins d’optimistes puisque les français sont les plus nombreux à penser que nous ne retournerons jamais à la normale (14 % contre 9% en moyenne). Le Covid-19 a changé tellement de choses en si peu de temps qu’il semble raisonnable de penser que certaines choses ne soient plus jamais les mêmes.

Comment nous abordons l’entraide

C’est souvent dans les situations difficiles que le meilleur de l’homme ressort, et cette épidémie n’est pas en reste. Des initiatives envers les soignants aux initiatives de solidarité de quartier, l’entraide l’un des rares efets positifs de cette épidémie.

Pour savoir sous quelle forme l’entraide  prend place à travers le monde, nous nous sommes tournés une fois de plus vers Qriously pour interroger 8 000 adultes en France, Allemagne, Italie, Espagne, UK, US, Australie et en Chine via leurs smartphones et tablettes.

Voici les résultats obtenus.

Ce tableau peint une image très positive de la société. En moyenne, 60 % des répondants ont déclaré faire quelque chose pour aider leur communauté. C’est un grande part de la population qui offre son temps en temps de crise.

Le confinement coupant les plus vulnérables de presque tout contact, il est réconfortant de voir que l’action la plus répandue était de contacter les personnes isolées. Les français étaient d’ailleurs les plus nombreux (39 %) à avoir fait cela.

En France, la deuxième action solidaire la plus répandue (en excluant l’option « Aucunes de ces réponses »), est de soutenir les petits commerces avec 30 % des répondants ayant choisit cette réponse.

Afin de confirmer cette tendance du « J’achète local », nous avons créer une requête sur Brandwatch Consumer Research pour analyser les mentions en ligne sur le sujet. Nous avons constaté que depuis le début du confinement, le 17 mars 2020,  les conversations exprimant une action d’acheter auprès des commerces locaux et/ou indépendant était également en forte augmentation.

En ces temps difficiles, un petit geste peut avoir un grand impact, et il est encourageant de voir que tant de gens s’inquiètent de leur communauté et prennent le temps d’agir en conséquence.

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À la semaine prochaine,

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